Je vais commencer en vous faisant part, à l’aide d’un moyen mnémotechnique, de la définition du mot « peur », qui a résonné profondément en moi la première fois que je l’ai entendue.

En anglais, FEAR est l’acronyme de « False Evidence Appearing Real » (littéralement, « fausses preuves apparaissant réelles »). Il s’agit d’une référence au fait que, la plupart du temps, quand nous avons peur, il n’y a aucune menace réelle de danger physique immédiat, ni risque de perdre quelqu’un ou quelque chose qui nous est cher; il n’y a en fait rien du tout. Cette « peur » n’est qu’illusion.

Ce n’est que récemment que j’ai réalisé que la peur m’avait paralysé pendant des décennies. Par exemple, pendant la majeure partie de ma vie, mon esprit m’a fait croire que je remettais les choses à plus tard uniquement parce que je craignais de décevoir les autres autour de moi. Même si je n’avais jamais déterminé précisément QUI je croyais décevoir, j’ai néanmoins dansé de joie, comme Snoopy, quand j’ai compris que de fausses preuves se cachaient derrière mon (in)action. Je me suis alors dit : maintenant que je suis conscient que ma procrastination est ancrée dans la peur, je peux passer outre. J’étais loin de m’imaginer que ce n’était que le début. Concrètement, j’ai senti un changement – désormais, je n’ignorais plus ma procrastination et, à vrai dire, je faisais appel à cette nouvelle prise de conscience pour éviter le plus possible de tout remettre à plus tard. Mais le hic, c’est que cette tendance n’avait pas complètement disparu.

Faisons un bond en avant de 14 mois. Je suis maintenant persuadé, sans l’ombre d’un doute, que cette peur était enracinée dans la crainte de me « dévoiler ». Voyez-vous, je suis gai et je le sais depuis l’âge de 10 ans. À l’époque, alors même que j’acceptais ce constat, j’étais également la cible de plusieurs élèves de mes classes de 5e et 6e année, qui prenaient plaisir à faire de ma vie un véritable cauchemar. Savaient-ils que j’étais gai? Probablement que non. Avaient-ils l’impression que j’étais différent? Peut-être. Le fait est que j’étais victime d’intimidation presque tous les jours, et c’est ainsi que mon estime personnelle a été ébranlée à un très jeune âge.

Avançons maintenant jusqu’à un échange avec le coach Ryan Mathie expliquant une théorie sur « les histoires qu’on se raconte », lors d’un webinaire rempli d’inconnus et dans le cadre duquel j’avais volontiers levé la main pour prendre part à une démonstration. Même si je m’étais servi d’un scénario différent pour la démonstration, c’était bien la première fois qu’on m’avait expliqué cette théorie avec tant de simplicité et de force.

Voici l’histoire que j’avais inventée dans mon enfance (et que j’avais continué de me raconter pendant bien des années) : je ne peux pas me dévoiler parce que je ne peux pas faire face à une situation qui empire. Et si je me dévoile… que se passe-t-il ensuite? Je me ferais tabasser, mes parents pourraient m’abandonner (pour couronner le tout, ils s’étaient récemment séparés, et je vivais déjà une période difficile), etc. Comme vous pouvez le voir, j’adhérais à la fausse croyance selon laquelle le fait de me « dévoiler » était source de danger… et c’est cette peur qui m’a hanté pendant des décennies.

Pour paraphraser Bob Dylan, « Oh, the times, they have changed » (oh, comme les temps ont changé). Heureusement, la majeure partie du monde est plus tolérante au XXIe siècle (par rapport à 1985), et bien que l’intimidation existe toujours en 2020, je ne pense pas que les choses se seraient passées de la même façon si l’enfant de 10 ans que j’étais avait dû faire face aux mêmes défis près de 40 ans plus tard.

Et si on donnait un autre sens au concept F∙E∙A∙R?

Comme je l’indique plus haut, F∙E∙A∙R est l’acronyme de « False Evidence Appearing Real » (« fausses preuves apparaissant réelles »), et ces prétendues preuves ont joué un rôle central dans l’histoire que je m’étais racontée. En fait, je n’ai jamais été réellement en danger; l’histoire que j’avais inventée était en quelque sorte ma propre version du « garçon qui criait au loup ». J’ai franchi un pas décisif quand j’ai enfin réalisé que cette histoire, qui reposait essentiellement sur un principe autodestructeur, ne me servait plus. Au lieu de cela, elle était devenue un f∙a∙r∙d∙e∙a∙u – oui, vous avez bien lu : FARDEAU.

J’ai trouvé un bien meilleur descriptif pour F∙E∙A∙R. Pour moi, il correspond maintenant à « Face Everything And Rise », soit, en français, « faire face à tout et progresser ». Que dites-vous de ce nouvel angle de vue? Je trouve qu’il me rend un bien plus grand service, et je peux ainsi me montrer fort pour les autres!

Alors j’ai envie de vous demander : où et comment est-ce que votre esprit vous joue des tours? En êtes-vous conscient(e)? Est-ce que vous réalisez que certains problèmes se posent toujours (à maintes reprises) dans votre vie, mais vous ne savez pas comment changer de trajectoire? Si vous souhaitez transcender les obstacles pour faire avancer vos objectifs, j’aimerais beaucoup vous entendre et en discuter avec vous pour déterminer comment je peux vous aider!

P.S. Je ne crois pas que je me serais senti suffisamment à l’aise pour aborder ce sujet si je n’avais pas franchi haut la main un nouveau palier, avec l’aide de quelques coachs. Je suis très reconnaissant de leur aide ET du parcours grâce auquel je me trouve #IciMaintenant.

Le coaching comme solution

En tant que coach personnel et professionnel, je travaillerai avec vous pour étudier la nature et la cause profonde de ces croyances limitantes ainsi que les raisons pour lesquelles vous réagissez d’une manière bien précise lorsque vous gérez ce que vous percevez comme étant des émotions positives ou négatives. Ensuite, nous examinerons à la loupe l’émotion en question. Nous déterminerons ensemble quelle réaction vous voulez privilégier (selon votre disposition naturelle), et nous amorcerons la démarche de renforcement des réactions positives, et ce, même dans les situations désagréables.

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